Lovely Planet : Mon voyage au Japon #1 Tokyo

Aujourd’hui, je te propose de découvrir ou de redécouvrir le Japon, et plus particulièrement la première étape de mon voyage de noce (chabadabada) : la ville de Tokyo.

Pour tout t’avouer, c’est mon deuxième voyage au Japon, mais ma première fois dans la capitale.

Dans mes souvenirs, il y a déjà plus de 10 ans, je garde l’image d’un pays complètement différent, où tout européen perd entièrement ses repères. La langue, l’écriture, la façon de vivre, rien n’est comparable, et rien ne peut s’imaginer sans y avoir mis le pied.

Pourtant forte de ma première expérience au Japon, je m’étais préparée psychologiquement à ce changement radical d’ambiance et de style de vie.

Mais Tokyo est une ville à part entière au sein du pays, qui ne ressemble elle-même à aucune autre.

En dix ans, ma façon de voir et d’appréhender les choses a également beaucoup évoluée. Je ne m’intéressais à l’époque qu’aux dérivées de la marque Kitty et au butin que j’allais ramener en France…Kawaï !

Aujourd’hui, j’apprécie d’avantage les modes de vies, les rapports avec les autres, les paysages, l’architecture, et tout ce qui peut faire une ville et ces habitants.

Nous avons rejoint Tokyo depuis la ville d’Osaka grâce au Shinkansen : train à grande vitesse qui nous fait revoir à la hausse nos exigences de confort, de vitesse et de propreté de notre bon TGV.

A chaque terminus, une équipe de nettoyage s’applique à changer chaque appui-tête, à nettoyer chaque accoudoir et à tourner chacun des sièges dans le sens de la marche.

Notre visite de la ville a commencé par le quartier des magasins de luxe de Ginza, pour son architecture contemporaine et afin d’admirer la bataille que se livrent les grandes marques pour se faire remarquer.

Les magasins se développent sur plusieurs étages, à l’image de grands « department store ».

Entrer dans un simple UNIQLO devient une véritable aventure, avec son nombre impressionnant de vendeurs qui s’inclinent à votre passage.

En plein après-midi, les rues sont bondées de passants, qui traversent en diagonale aux croisements.



Le lendemain, nous avons voulu prendre un peu de hauteur pour nous rendre compte de l’étendue de Tokyo et découvrir « à quelle sauce nous allions être mangés ».

Rendez-vous pris à Roppongi Hills, énorme opération immobilière achevée il y a une dizaine d’années, dominée par la tour Mori, offrant une vue impressionnante sur la capitale.

Ici se côtoient culture et business, grands musées d’art et tour de bureaux, et comme tu peux le remarquer, branches d’arbres et cathédrale de grands poteaux métalliques.

Les deux premiers quartiers n’étaient que le prémices de ce que nous allions découvrir à Shibuya, avec le carrefour le plus important au monde.

Impressionnant par sa taille, et par sa fréquentation !

Je n’ai jamais vu autant de monde réuni en un seul et même endroit, formant un ballet de va-et-vient incessant, le tout harmonieusement réglé par les feux tricolores.

Le flux de personnes est tel qu’il est impossible de s’arrêter, de contempler : le plus important est de rester en mouvement.

J’ai également été surprise par les sons. Ceux émanant des écrans géants, et ceux diffusés par les boutiques de prêt à porter dans lesquelles entrent des japonaises au looks très étudiés.

Nous avons pris le temps de rentrer dans un Tokyo Hands et d’admirer ses gadgets en tout genre, à mi-chemin entre Tati et le BHV.

Où les seuls mots que j’ai pu comprendre sont DIY… et oui, tout relève du DIY, même le montage d’une étagère chez soi.

Concept assez sympa : sur chacune des marches d’escalier est indiqué le nombre de calories dépensées, de quoi oublier l’ascenseur !

L’effervescence de ce quartier se concentre sur quelques îlots uniquement, et heureusement, on s’en extirpe assez rapidement pour découvrir des rues un peu plus tranquilles.

Ensuite, direction Harajuku, et ses rues remplies de jeunes Tokyoïtes, tous plus branchés les uns que les autres, selon des codes qui m’ont un peu échappés.

Ici, pas de grandes tours, mais de simples immeubles de quelques étages, des galeries d’art, des écoles de chants (dans l’espoir de devenir une star ?).

Quelques rues plus loin, on découvre les « Champs Elysées » de Tokyo, autre grand quartier de la mode et du luxe : Omotesando.

Là aussi, on y trouve quelques références de l’architecture contemporaine au service des grandes marques, dans des projets remplis d’innovations techniques.

Le soir venu, nous nous sommes retrouvés dans les rues étroites du Golden Gai et ses bars minuscules où seuls quelques personnes peuvent s’attabler.

Le bourdonnement de la journée laisse place aux odeurs de nourritures.

Le lendemain, au 3ème jour de notre périple nippon, nous nous sommes rendus à Akihabara, aussi appelé « Electric City ».

A l’image de Shibuya, énormément de monde, de déplacements, réunis autour de grands supermarchés de l’électronique.

Nous nous sommes aussi laissés tenté par des salles de jeux réparties sur 7-8 niveaux et ses jeunes tous isolés devant leur écran.

Ils sont attirés au sein de ses temples dédiés à Sony ou Sega par des jeunes filles déguisées en héroïnes de manga.

 

Voici un rapide aperçu de ma visite éclair de Tokyo.

Je n’y suis malheureusement pas resté assez de temps pour y comprendre tous les us et coutumes, et je penses qu’il me faudrait des années et une immersion complète pour mieux apprécier cette ville insaisissable.

Le sentiment que l’on peut avoir à sa découverte est assez proche de l’abandon. Trop de monde, trop de bruit, trop d’incompréhension qui pourtant en font une ville presque magique, excitante.

Je me suis souvent sentie écrasée, insignifiante, sans identité ni repères. Mais également pleine d’admiration pour un mode de vie complètement différent.

 

Bien sûr, nous avons aussi testé la nourriture locale, mais ceci fera l’objet d’un prochain billet sur ce thème !

J’espère que cette description te donnera toi-aussi l’envie de tenter l’expérience « Lost in Translation », à moins que tu ne l’ai également vécu ?

N’hésite pas à venir partager avec moi ton expérience !
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4 Commentaires

  • Répondre mars 12, 2013

    Tiphanya

    Les touristes passent bien tous par les mêmes quartiers.
    Tokyo Hands, Uniqlo, mes deux magasins préférés sur place.
    Omote sando est probablement mon quartier préféré pour son ambiance. Par contre mes photos sont loin de valoir les tiennes.
    Je suis curieuse de lire la suite de ton périple, ne connaissant que Tokyo, ses environs et Hakodate.

    • Répondre mars 13, 2013

      Madame Citron

      Oui Tiphanya, on utilise les mêmes guides ;-) Tes photos sont très belles aussi. Merci d’être passée par ici !

  • Répondre mars 12, 2013

    Emilie // byPlou

    Wahouu ! Je rêve d’aller au Japon. On voulais faire notre voyage de noce en Norvège et puis pas assez de budget . Ils mettent les sièges des trains dans le sens de la marche ?! De bien belles photos. L’araignée c’est de Louise Bourgeois non ?

    • Répondre mars 13, 2013

      Madame Citron

      Merci Emilie ! Oui, les sièges sont sur pivot, c’est assez impressionnant. Et pour l’araignée, c’est tout à fait ça, le nom de l’oeuvre est « Maman ». Toute une symbolique …

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